Andalousie - août 2014

La ville de Malaga est située au sud de l’Espagne. C´est la capitale de la province avec 569.000 habitants. Aussi connue comme la capitale de la Costa del Sol. Elle est située au centre d’une baie et se trouve entourée de nombreux systèmes montagneux. La mer Méditerranée baigne sa côte et les Monts de Málaga l´entourent.Elle fut fondée par les Phéniciens au VIIIème siècle av. J.-C. ce qui fait de Malaga l’une des plus anciennes villes d’Europe.
Nous sommes partis de l'hôtel à Torremolinos avec le train qui longe la côte (trés pratique car il passe toutes les 20 minutes). Le matin, nous avons visité la cathédrale, le théâtre romain et le château de Gibralfaro. Puis nous sommes redescendus en ville en traversant l'Alcazaba (Résidence royale et forteresse militaire construite entre le XIème et le XIVème siècle). C'est un site magnifique !. Après un bon repas typique au restaurant El Pimpi, nous avons parcouru le reste de la ville et visité notamment le musée Picasso.C'était le dernier jour de la Féria, et la fête battait son plein : alcool, musique....

Mijas, au pied de la sierra du même nom, est un village typiquement andalou. Il s'agit d'un village traditionnel de la sierra auquel se mêle harmonieusement l'important complexe touristique de La Cala, le long de douze kilomètres de plage. La vieille ville, entourée d'un paysage typique de montagne, présente un tracé arabe. Ses rues blanchies à la chaux sont bordées d'édifices intéressants, comme des églises et des ermitages.
Nous avons décidé de visiter les "Villages blancs" d'Andalousie. A bord de notre petite Hiundai I10, nous avons parcouru la quarantaine de kilomêtres qui serpentent la montagne pour arriver au premier village : Mijas. Nous avons commencé la visite par un petit tour en calèche tirée par un âne (c'est l'attrape-touriste). Puis, nous avons parcouru le village à pied pour admirer ses magnifiques ruelles de murs blancs.

Du village celtique d’ « Arunda » à la capitale du royaume taifa alors nommé « Hisn-Rand-Onda« , Ronda a aussi été « Laurus » la romaine. Les Rois Catholiques la récupèrent en 1485, alors que Ronda composait l’un des derniers bastions du royaume de Grenade. La ville s’épanouit ensuite pleinement aux 16e et 18e siècles. Un pont impressionnant sépare le centre historique surnommé « la ville » (la ciudad) d’une partie plus récente de la ville, appelée « le petit marché » (el mercadillo), dans laquelle vivent la majorité des habitants.
Nous avons passé beaucoup de temps à Mijas. De plus, la route montagnarde reliant Ronda étant trés lente, nous sommes arrivés tard à Ronda et avons visité la ville assez rapidement. Suffisamment néanmoins pour admirer le pont neuf, et les vues magnifiques sur la vallée qu'il procure.

En partant en Andalousie, nous avions décidé de faire au moins une visite : l'Alhambra de Grenade. La visite étant extrémement réglementée, il est trés difficile d'avoir des entrées. Nous avons donc décidé de prendre l'excursion "Grenade" qui comprend l'Alhambra mais aussi le magnifique quartier de l'Alabaicin. Nous commençons cette journée par ce quartier.

L’Albaicin est un ancien quartier arabe de la ville de Grenade. En 1993, il fut inscrit au Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco. Il se trouve sur une colline délimitée par la rue Elvira et la rivière Darro. Le quartier de l’Albaicin fut peuplé par les Maures lors de la prise de la ville par Fernando III en 1227. Après la reconquête de Grenade, en 1568, les Maures se révoltèrent et furent massacrés ou exilés. À partir de ce moment, l’Albaicin connut une sérieuse décadence. On peut, de nos jours, y sentir une atmosphère particulière.

L'Alhambra, « la rouge », en raison de la couleur que prennent les murailles au coucher du soleil) de Grenade est un ensemble palatial, et un des monuments majeurs de l'architecture islamique et l'acropole médiévale la plus majestueuse du monde méditerranéen.

C'est avec la Grande mosquée de Cordoue le plus prestigieux témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle. Leurs caractères sont d'ailleurs opposés : à la sobriété grandiose du monument religieux représentatif de la première architecture islamique, s'oppose l'exubérance de la dernière manière hispano-mauresque : celle-ci s'exprime en effet dans les palais des derniers souverains nasrides, alors en pleine décadence, et qui disparaîtront bientôt lors des derniers assauts de la Reconquista.

Quelques photos de la plage et de la terrasse-bar.

Une sélection des photos que je trouve les plus belles

Une interprétation libre de certaines photos.